Témoignages et utilisations de la mallette OSA

Le SATRA travaille avec des adultes ayant un handicap léger.
La mallette OSA est utilisée comme un support de création pour les résidents. Catherine a d’abord proposé des activités en petit groupe, à partir des modèles d’origamis présent dans la mallette OSA. Puis elle a pu décliner la méthode et proposer d'autres modèles. Certains résidents parviennent à être en autonomie. C’est une activité de précision, de calme et d’exploration pour les résidents. L’astuce de Catherine est de lier l’Origami au Service des Apprentissages (OSA) à d’autres activités, comme le dessin ou la mise en scène. ``J'apprécie ce support, les explications sont simples, faciles et accessibles``.

Stève Peyrin travaille avec des classes de CE2 et collège.
Pour Stève, la mallette OSA permet de travailler le collectif, l’individuel dans le collectif, la méthodologie, la notion de projet. D’après la mallette OSA, Stève a créé de nouveaux carnets. Il commence par présenter les supports ``on fait tous ensemble``. Les participants plient, puis Stève éloigne les carnets. Il vérifie ainsi la mémorisation et la recherche de stratégie. Pour travailler la motricité il commence par des feuilles plus grandes et réduit au fur à mesure pour être de plus en plus précis, soigneux et concentrer. « Pour moi la découverte d'OSA a été une révélation, j'ai pu appréhender les perspectives éducatives offerte par la mallette OSA``.

Trois étudiantes ont travaillé avec des jeunes de 7 à 18 ans (allophones et français), dans le cadre d’une licence professionnelle d’intervention sociale. Elles ont mené trois ateliers espacés d'une semaine. Ainsi les enfants ne perdaient pas les connaissances acquises. Elles disposaient les différentes planches de la mallette OSA sur la table à chaque atelier. Elles intervenaient seulement si les jeunes enfants les sollicitaient. Les jeunes allophones ont été les premiers à découvrir et s'approprier la méthode et les origamis. Les jeunes francophones de même âge sont ensuite venus à l'atelier. Les jeunes allophones leur ont alors appris les pliages. En binôme, grâce aux gestes et aux visuels des origamis ils ont composé ensemble de petites histoires.